- échéant
-
• 1804; p. prés. de échoir1 ♦ Dr. Qui arrive à échéance. Terme échéant.2 ♦ Loc. adv. LE CAS ÉCHÉANT [ ləkazeʃeɑ̃ ] :si le cas, l'occasion se présente. ⇒ éventuellement (cf. À l'occasion). « l'humain qui aurait pu, le cas échéant, devenir son mari » (Giraudoux).échéant, anteadj.d1./d DR Qui vient à échéance. Effet échéant.d2./d Loc. adv. Le cas échéant: si le cas se présente, à l'occasion.⇒ÉCHÉANT, ANTE, part. prés. et adj.I.— Part. prés. de échoir.II.— Emploi adj., rare. Les termes échéants en avril.— Loc. adv., usuel. Le cas échéant. Si l'éventualité, l'occasion (de tel événement) se présente. Modifier, le cas échéant, sa concep-tion; nous étudierons ensuite, le cas échéant, deux phénomènes; moyennant le cas échéant certaines aides. Vous devriez songer à marier votre demoiselle. Le cas échéant, combien lui feriez-vous (POURRAT, Gaspard, 1930, p. 47). Votre maîtresse, le cas échéant, eût-elle été capable de se défendre, de se servir d'une arme (BERNANOS, Crime, 1935, p. 772).Prononc. :[
], fém. [-
]. Fréq. abs. littér. :149.
échéant, ante [eʃeɑ̃, ɑ̃t] adj.ÉTYM. 1804; du p. prés. de échoir; très antérieur comme forme verbale. → Échoir, échéance.❖1 Dr. Qui arrive à échéance. || Terme échéant. — Spécialt. || Effet de commerce échéant, qui arrive à échéance.2 ☑ Loc. adv. (1804). Cour. Le cas échéant [ləkɑzeʃeɑ̃] : si le cas, si l'occasion se présente. ⇒ Éventuellement; occasion (à l'occasion). || Je m'en occuperai, le cas échéant, s'il y a lieu.0 Jamais elle n'avait laissé disparaître sans se ménager un recours l'humain qui aurait pu, le cas échéant, devenir son mari.Giraudoux, Juliette au pays des hommes, p. 31.
Encyclopédie Universelle. 2012.